Après avoir passé quelques jours à Montréal, nous avons décidé de partir à la découverte de la nature québécoise…
A deux pas de Montréal : la Mauricie
Premier coup de coeur du voyage pour les sentiers glacés du domaine de la forêt perdue à Notre Dame du Mont Carmel. Pour 25 CA$/personne (hors location de patins), vous pourrez patiner autant que vous voulez au milieux de la forêt !
Le lendemain nous avons pris la direction du Parc National de la Mauricie où nous avons loué des crampons pour faire la rando du lac solitaire. Une super balade dans la neige autour du lac, avec de jolies vues et un super spot pour pique niquer sur un banc à mi-parcours.
Après être rentré de notre première balade de 5,5 km, et après une petite pause devant le poêle de l’accueil du parc, nous avons repris une petite marche un peu plus loin pour longer la rivière. Si la balade en elle-même n’avait rien de spectaculaire, elle nous a permis d’apercevoir nos tout premiers castors, ainsi que leurs travaux, grâce à une marcheuse qui nous avait prévenue sur le parking. Quand on voit la taille des troncs qu’ils sont capables de découper avec leurs dents, on n’aimerait pas y mettre la main !
Cette petite bébête… a découpé ce tronc, avec ses dents !
Sur le chemin du retour au motel, nous avons fait une halte à la cabane à sucre St-Mathieu-du-Parc. La propriétaire, adorable, a pris le temps de nous faire goûter les différents types de sirops et de nous expliquer leur fabrication (artisanale). Ce fût très instructif, et nous ne sommes, bien évidemment, pas repartis les mains vides…
En route vers Québec
Arrivés en fin d’après-midi à Québec, nous avons pris nos quartiers à l’auberge qui se situait en plein coeur de la vieille ville. A la nuit tombée nous avons visité le vieux Québec qui est très romantique de nuit, avant de nous abriter bien au chaud dans le très sympathique pub Le Pape Georges. On nous avait prévenu, mais la ville de Québec est vraiment très mignonne et pleine de charme, on a tout de suite adoré.
Le lendemain, nous avons suivi une visite guidée proposée par l’auberge. C’était très intéressant et ça nous a surtout permis de mieux comprendre l’Histoire du Canada et de sa double nationalité.
Juste avant de reprendre la route nous n’avons pas raté l’occasion de monter en haut de l’observatoire qui vous permet d’admirer une vue 360° de Québec et de ses alentours (15 CA$/personne). Même si le tour est très rapide, c’est quand même une visite à faire.
Hôtel de glace et parcs nationaux
Je ne vous le cache pas, l’hôtel de glace du Village Vacances Valcartier est un truc totalement touristique… mais ça vaut le coup d’oeil. L’entrée est à 27 CA$ et vous donne accès à une mini visite guidée (selon les heures) qui vous permet d’apprendre comment il est fabriqué.
Le lendemain nous avons expérimenté notre première véritable tempête de neige. C’est un peu impressionnant de rouler par ce temps, mais après quelques kilomètres on s’habitue, et on se cale derrière une autre voiture pour nous ouvrir la voie !
Arrivés au Parc National de la Jacques Cartier (c’est comme ça qu’ils disent !), nous n’avons pas pu louer de matériel cette fois-ci en raison des restrictions qui commençaient en début de période de Covid-19. Nous avons malgré tout pu emprunter un chemin praticable à pied, sans raquettes. C’était « sport » de marcher dans la neige sans équipement adapté, mais l’expérience a tout de même été chouette et nous a permis de faire de jolies photos (et on a vu une biche !).
De retour à la voiture, j’ai constaté que ma doudoune n’était plus imperméable, et que les 2h30 de marche sous la neige m’avait trempée jusqu’au slip (d’où l’intérêt de bien s’équiper avant de partir). Je remercie le surclassement de la compagnie de loc qui nous a doté d’une voiture aux sièges chauffants !
Après s’être enlisé dans la neige comme des touristes, d’avoir été aidés par une employée du parc à sortir de là, et d’avoir été à 2 cm d’emboutir son 4×4 en reculant à toute berzingue sans visibilité comme elle m’avait dit de faire… nous avons repris la route (non sans remercier notre bonne étoile de nous avoir évité cette galère), vers le nord, en direction de Chicoutimi, où nous avons passé la nuit.
Sauf que comme des touristes (bis), nous n’avions pas pensé qu’en hiver, et qui plus est après une tempête de neige, les conditions d’accès ne seraient peut-être pas si simples…
Effectivement toujours sans équipement, nous n’avons pas vraiment pu accéder aux chemins de balade du Parc du Fjord de Saguenay. L’accès principal au parc était fermé aux voitures (surement pour la saison), et sans raquettes on ne pouvait espérer aller très loin ! On a même tenté la rando du chemin de l’Anse Saint Jean à pied, mais on a vite été obligé de rebrousser chemin.
Bref, pensez à vérifier le site de la Sépaq qui gère les parcs nationaux avant de prendre la route et de planifier votre itinéraire. Mais même si la partie rando ressemblait plutôt un échec, la route était très belle est a permis de voir de très beaux paysages car la route du fjord qui descend jusqu’au secteur de Charlevoix est vraiment magnifique.
Après en avoir pris plein les yeux sur la route, nous sommes finalement arrivés au Parc National des Grands Jardins, dans le secteur de Charlevoix. C’est non sans mal que nous avons fini par trouver les 2 dernières paires de raquettes aux alentours puisque les parcs n’avaient plus le droit de les louer à cause du Covid, et que les loueurs avaient été pris d’assaut.
Soulagés que la fin du voyage n’ait pas été gâchée, nous avons donc entrepris la rando de la Chouenne en raquettes avec plein d’entrain. Quelques cascades (et rigolades) plus tard (pas si simple les raquettes finalement), nous sommes arrivés au sommet où nous avons pu admirer quelques instants la superbe vue, avant de vite redescendre de quelques mètres pour ne pas se faire transformer en glaçons humains par le saisissant blizzard !
C’est à Baie-Saint-Paul que nous avons choisi de passer la nuit sans regret, car cette petite ville était pleine de charme. Nous avons diner au très bon Saint-Pub, où pour une fois le verre de vin n’était pas si cher et où je me suis régalée d’un filet de saumon aux petits légumes.
Le lendemain, alors que les mesures de prévention contre la propagation du Covid se durcissaient, la caissière du supermarché nous a sorti en plaisantant « ah ils vous ont laissés passer » lorsqu’elle a compris que nous étions Français ! Nous avions comme le sentiment qu’il était temps qu’on rentre bientôt. Par chance, nous avons pu terminer notre voyage sans l’écourter et sans trop d’encombres.
Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à la Chute-Montmorency et sur l’île d’Orléans pour sa vue imprenable sur Québec depuis la ville de Sainte-Pétronille, au sud de l’île. La chute est sympa, mais… c’est une chute qui ressemble à une autre chute d’eau quoi (mode voyageur blasé enclenché). Mais comme c’est sur la route, on en profite pour faire une halte.
Après l’achats de quelques souvenirs pour la famille et une dernière nuit à Québec, nous avons participé à une petite balade en chiens de traineaux. L’expérience est très chouette, mais ça passe vite, alors profitez-en bien ! Si c’était à refaire, on opterait surement pour une rando plus longue. Le contact avec les chiens est très sympa.
Une belle note de fin, avant notre retour à Montréal pour y prendre notre avion.
Notre dernière soirée à Montréal avait une ambiance particulière puisque les bars étaient vidés de leur clientèle à cause des préconisations vis à vis du Covid. Nous nous sommes donc retrouvés en petit comité à l’Escalier bar où nous avons passé un super moment en compagnie des serveurs et de quelques habitués Canadiens et Amerindiens… et accompagnés de quelques shooters ! Autant dire que le la journée du lendemain a été trèèèèès longue !
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